2011 - MEXIQUE - Mexico

Publié le par Anita

Samedi 9 avril

 

Arrivée facile à Mexico via Montréal. Les démarches pour sortir de l'aéroport sont un peu longues, par chance nous échappons aux fouilles douanières (ici aussi on presse un bouton et le sort détermine si on a droit ou non à la fouille complète... brrrr). A la sortie, des compagnies de taxi nous hèlent mais un policier nous indique que le métro est tranquille et que, contrairement à ce qui était annoncé dans notre guide, nous pourrions y accéder avec nos gros sacs. C'est immédiatement couleur locale : de jeunes mexicains circulent ici avec des enceintes dans leur sac à dos et ils proposent, moyennant finance, de diffuser le dernier tube salsa, merengue ou bachata. Ils vendent également la compilation - pirate - qu'ils ont constituée. Ambiance débrouille sympa.

 

L'hôtel Fornos est idéalement situé dans le centre, à proximité du métro Balderas. Dans la rue, des bouibouis proposent toutes sortes de tortillas à la viande, du poulet frit, du gâteau qui ressemble vaguement à un flan, etc.. Il y a du monde malgré l'heure tardive (minuit déjà ?). L'hôtel est de standing international, la douche italienne donnne une touche latine dans la salle de bains. Tarifs ultra raisonnables pour cette grande qualité.

 

Dimanche 10 avril

 

Nous achetons le petit déjeuner à la supérette du pâté de maison. Chez Oxo, on trouve des distributeurs de café hauts de gamme, on se sert dans de grands gobelets à emporter, comme en Thaïlande. Le pain de mie est à marque Bimbo... ils sont décidément très forts, on les voit partout !

 

Ambiance définitivement latine dans les rues, façades colorées jusqu'à mi hauteur, beaucoup de pick-up et quelques 4*4, de marques essentiellement asiatiques. Les vendeurs ambulants se disputent les trottoirs passablement défoncés. Une voiture est stationnée dans une impasse, fenêtres grandes ouvertes, salsa plein volume.

 

Le marché San Juan est bien achalandé, il y a même des fromages français, et là, tout au fond, un Brebirousse d'Argental, il a l'air si vieux que je réalise que c'est peut être moi qui l'ai vendu il y a 2 ans ! Il ne fait pas envie, là ! Le stand des fruits est bien plus appétissant. Les prix ne sont pas affichés et on nous donne des chiffres exhorbitants par endroits. Seul le plus raisonnable emporte les clients potentiels que nous sommes.

 

En remontant vers le Zocalo, nous nous arrêtons prendre un jus d'orange dans un café à côté duquel un homme joue de l'orgue de barbarie. Ici la pauvreté côtoie la petite bourgeoisie locale, qui a les moyens de petit déjeuner à l'extérieur...

 

IMG_0681.JPGLe Zocalo est immensément... vide. Quel drôle d'endroit ! Une place centrale créée de toute pièce sans doute. C'est l'heure de la messe et la cathédrale adjacente est bondée. Certains sont agenouillés à même le sol. Retour sur la place où des hommes indiens de tous âges se réunissent pour danser et commémorer les rites de leurs ancêtres. Ils portent d'immenses coiffes de plumes qui semblent bien lourdes et encombrantes, mais ces hommes extrèmement musclés sont infatigables ! Des femmes, également déguisées, proposent la limpieza azteca : elles frottent les volontaires avec de petites branches de buis et les enveloppent dans une fumée d'encens. C'est étrangement commercial !

 

Nous déjeunons dans un petit bouiboui qui propose des tacos de cesta, autrement dit des tortillas frites encore toute huileuses, que l'on peut farcir de frijoles, chicharron, etc. Pas vraiment léger, pas très bon non plus, mais nous sommes contents d'avoir goûté !

 

Nous passons l'après-midi au templo Mayor, les ruines ne sont pas en bon état mais cela permet de mesurer l'importance du lieu, puisque 7 temples on été construits successivement l'un sur l'autre (à mesure que le sol de Mexico, gagné sur un ancien lac, s'enfonçait....). Le musée adjacent est très riche.

 

La fatigue nous rattrape, nous reprenons nos esprits sur une terrasse qui surplombe le templo Mayor. En avant les découvertes : sorbet au cactus Tuna et à la téquila !

 

IMG_0712.JPGAprès le goûter, nous rejoignons la place Garibaldi en traversant des quartiers très mal famés. La fête a l'air finie, il ne reste qu'un ramassis de gens saoûls vautrés sur les bancs, entrain de cuver. Quelques mariachis sont encore là dans leurs beaux costumes, mais plus personne ne joue, c'est dommage ! Sur la place, un vendeur ambulant a fixé un écran sur son stand : tout un troupeau l'entoure pour commenter le match de foot, et ce petit monde s'approvisionne certainement chez lui, malin !

 

Nous descendons vers le parc Alameda à la tombée de la nuit, ici les couples se bécottent sans ménagement. D'autres écoutent avec attention un comédien qui raconte des histoires droles. Pour moi, c'est vraiment latino-américain !

 

Dîner dans un restaurant italien qui ne paie pas de mine. Le serveur nous reçoît aux petits oignons.

 

Nous rentrons à l'hôtel préparer la suite de notre voyage : il va falloir faire des choix : le Yucatan et le Belize ce sera pour une prochaine fois !

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